Escapade angevine...
Le temps passe, passe...
Tout à coup je m'aperçois que je n'ai pas posté
ce billet commencé et laissé dans les brouillons...
Alors, si vous êtes d'accord,
je vous emmène faire un petit voyage
dans la machine à remonter le temps,
vers l'ouest de la France, début mai !
Quelques photos de mon cours séjour en Anjou !
Une fontaine à Angers, côté Belle-Beille !
Je me rends au lieu de rendez-vous
pour retrouver Lily Framboise.
Comme chaque année, elle m'entraîne dans un lieu
où je n'ai plus qu'à me laisser porter,
à écouter ses explications précises et enrichissantes,
à suivre sa bonne humeur !
Cette fois-ci, elle a prévu
de me faire visiter le château d'Angers.
Alors là je suis partante car
je l'aime cette fortification de ma ville natale !
Premier guide : explication de la tenture de l'Apocalypse,
qui mesure environ 100 m sur les 140 m à l'origine.
Puis visite des jardins, de l'intérieur des fortifications.
Trois guides passionnants
et très dynamiques agrémenteront la journée.
Je profite de ce site pour prendre des photos de la ville
et du château extérieur.
Le midi nous nous restaurons dans une crêperie
face à la maison d'Adam.
Lors d'un weekend au cours de ces petites vacances,
je me rends dans ma famille
à Pellouailles les Vignes, près d'Angers.
Nous profitons de la clémence du temps
pour faire une belle promenade dans la campagne.
Un autre jour, en rentrant de Chalonnes Sur Loire,
j'emprunte une petite route de campagne
et je m'arrête pour marcher et prendre quelques photos.
Les récentes crues, du printemps, ont laissées des traces.
Des boutons d'or à foison : quel plaisir !
Je n'ai pas la chance d'en rencontrer autant dans le Sud...
Je m'arrête encore avant d'entrer dans le village
où j'ai passé mon enfance.
Le calvaire d'où le panorama est large
et ma vision préférée de ce village !
Et là je pense :
"Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village..."
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?
Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :
Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la doulceur angevine.
(Joachim Du Bellay)